SECTEUR 4 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.5 (2013 = 2.0; 2010 = 1.5) 4.7 Les professionnels des médias ont accès aux structures de formation qui offrent des programmes de qualification formelle ainsi que des possibilités d'améliorer leurs compétences. L’ESTAC (Ecole Supérieur des Techniques et Arts de la Communication) et ISICA(Institut des Sciences de l’Information de la Communication et des Arts) forment des journalistes. Dans le cadre de l’aide de l’Etat à la presse, la HAAC a formé, dans le domaine des pratiques professionnelles, 50 journalistes de 2009 à 2013 en collaboration avec l’ISICA et l’ESTAC, mais il y a très peu d’impact. Car, selon le panel, la plupart des formés sont devenus des chargés de communication dans des institutions ou ailleurs. ESICA forme en majorité de très jeunes professionnels qui après 3 ou 4 ans d’études obtiennent une licence professionnelle. Mais le journalisme fait face à beaucoup de ‘migration’ pour reprendre l’expression d’un panéliste. Dans tous les cas, ceux que l’on appelle les CESTIENS (diplômés d’une école de journalisme au Sénégal, le CESTI) deviennent rares. Depuis les années 1990, le CESTI rencontre des difficultés pour organiser au Togo un concours d’entrée. L’UJIT en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert (FES), la Fédération internationale des journalistes (FIJ), l’Unesco et l’ambassade des Etats Unis au Togo organise régulièrement des séminaires de renforcement des capacités à l’intention des journalistes. Après une formation, le panel note une amélioration dans le contenu et la pratique, Mais quelque temps après, les mauvaises pratiques reviennent. 52 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2017