SECTEUR 2

2.11 Le pays dispose d'une politique cohérente des
TICs ou le gouvernement met en œuvre des mesures
encourageantes, qui visent à répondre aux besoins
d'information de tous les citoyens, y compris les communautés défavorisées.
La politique en matière de technologies de l’information et de la communication
(TIC) est parcellaire, et pas cohérente, selon les termes d’un panéliste. Le panel
fait référence à la loi n° 2012-018 du 17 décembre 2012 sur les communications
électroniques, modifiée par la loi n° 2013- 003 du 19 février 2013 pour expliquer
que la volonté politique existe mais les actions concrètes font défaut malgré
l’existence d’un ministère de l’Economie numérique.
Une politique du Wifi public et une détaxe sur les outils informatiques existent et
sont appliquées. Mais les communautés défavorisées n’y ont pas accès.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.4 (2013 = 1.6; 2010 = 1.5)

2.12 Le gouvernement n'utilise pas son pouvoir sur
l’attribution des contrats publicitaires pour influencer
le contenu rédactionnel.
Le panel a le sentiment que la publicité est destinée aux organes ‘bien-pensants’,
c’est-à-dire qui sont favorables aux autorités. Ces dernières seraient ainsi en
mesure d’influencer le contenu rédactionnel. D’ailleurs, il arrive que certains
médias se plaignent ouvertement d’avoir été exclus du marché publicitaire. Car
pour eux, l’attribution de la publicité n’est pas basée sur des critères objectifs. Les
cellules de communication détentrices d’un portefeuille publicitaire sont accusées
de procéder à un tri qui élimine certains médias.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2017

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