SECTEUR 4 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.6 (2006= 2.3, 2008 = 2.9, 2010 = 1.8) 4.2 Le niveau de traitement de l’information obéit aux principes de base d’exactitude et d’impartialité. Il existe des cas où le traitement de l’information obéit à la règle non écrite du «qui paie, commande ». Globalement, on peut dire que le traitement de l’information ne répond pas au principe de base d’exactitude, car l’appartenance partisane des stations et des organes fait en sorte que l’information est toujours teintée de partialité. «qui paie, commande ». Par ailleurs, dans leur quête de lectorat, certains journaux n’hésitent pas à publier des informations avec des faux titres ou en grossissant les faits. Ce fut le cas pour les fameux voleurs de zébu qui avaient attaqué des gendarmes, et dont la photo du chef présumé Remenabila avait fait la UNE des médias, alors qu’il n’était pas certain que l’homme de la photo fusse bien le vrai coupable (cette photo a été fournie par la Gendarmerie Nationale à tous les média). La presse a du faire des démentis par la suite. Ce qui n’est pas chose commune, car certains journalistes, même s’ils se sont trompés, refusent d’accorder un droit de réponse ou de faire un démenti. De même, la séparation entre les faits et les commentaires telle que requise par l’article 61 de la loi N°90-031 du 21 décembre 1990 n’est pas toujours de mise. En effet, ledit article stipule que « la liberté du commentaire du journaliste ne doit pas primer sur l’exactitude des faits rapportés. Les opinions personnelles du journaliste seront présentées de manière différente sans équivoque et sans confusion». BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 47