SECTEUR 2 2.3 Des efforts sont entrepris pour élargir le champ de diffusion de la presse écrite, particulièrement dans les communautés rurales. Aucun effort allant dans ce sens n’est noté de la part de l’Etat. Les rares initiatives de diffusion de la presse en milieu rural relèvent de l’église catholique : à travers des publications comme Lakroan’i Madagasikara et Isika Mianakavy, ou des projets de développement communautaire, comme le projet PROSPERER financé par le FIDA7 dans les 5 régions8 de Madagascar. Mais ces initiatives butent sur le taux d’analphabétisme assez élevé des destinataires. En effet, 35% des jeunes Malgaches ne savent ni lire ni écrire, selon les panélistes. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.8 (2006= 1.9, 2008 = 2.5, 2010 = 1.4) 2.4 L’indépendance éditoriale de la presse écrite publiée par une autorité publique est protégée contre l’ingérence politique abusive. Il n’y a pas de journal publié par une autorité publique9. Cet indicateur ne peut pas être noté. 7 8 9 24 Fonds International de Développement Agricole (FIDA) Région Haute Matsiatra, Analamanga, Vatovavy Fitovinany, Itasy, Sofia Il existe seulement une agence nationale (ANTA) qui diffuse un bulletin mensuel aux institutions sur abonnement. C’est un Etablissement public industriel et commercial (EPIC) sous tutelle du ministère de la communication. Cette agence dispose de 10 abonnés actuellement et est subventionnée annuellement par l’Etat. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR