SECTEUR 3

D’ailleurs le président du Conseil National de la Communication (CNC) a sorti
un communiqué pour constater le déséquilibre de l’information et la couverture
des activités des partis politiques.
L’organisation du travail au niveau de la RTG, d’autre part, annihile toute initiative
d’innovation des professionnels dans la collecte de l’information, l’ouverture au
public, et aux points de vue et opinions divers.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

1.5 (2008 = n/a ; 2006 = n/a)

3.11 Le diffuseur public/d’Etat présente un contenu
local aussi varié et créatif qu’économiquement
réalisable.
La RTG présente un contenu local varié certes, mais les programmes ne sont
pas économiquement viables. L’initiative qui avait été prise de décentraliser la
production en envoyant des équipes de production dans les 8 régions naturelles
du pays, n’a pas fait long feu, faute de moyens.
Le contenu local manque aussi de créativité et se limite au seul folklore. En
revanche, 80% des informations sont produites en langues locales dans les huit
langues dominantes.
Par ailleurs, les discussions du panel ont permis de noter qu’il y a des contenus
locaux spécifiques, réalisés et diffusés par la RTG au profit, ou à la demande des
ONG qui rémunèrent par conséquent le service. Ils concernent généralement les
questions de développement. L’absence de budget de production justifie cette
démarche du diffuseur public pour varier ses programmes notamment avec des
documentaires.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Guinée 2011

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