SECTEUR 3 3.6 L’indépendance éditoriale du diffuseur public/ d’Etat de toute influence politique est garantie par la loi et appliquée. Il n’y a pas de loi garantissant l’indépendance éditoriale de la RTG qui est sous la tutelle du ministère de la communication. La RTG en est même un service rattaché au ministère. Ceci étant, elle n’a pas d’indépendance éditoriale. Selon des panélistes, il est arrivé dans le passé que des ministres se sont transportés dans les studios de la RTG pour faire des changements dans les programmes. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.0 (2008 = n/a ; 2006 = n/a) 3.7 Le diffuseur public/d’Etat est financé de manière à le protéger contre toute ingérence arbitraire dans son budget, et contre toute pression commerciale. Le diffuseur public (RTG) est financé sur le budget du ministère de l’information et par les recettes publicitaires qui lui proviennent de l’Office guinéen de publicité (OGP). Ce dernier engrange près de 30% des recettes publicitaires et sur lequel la RTG n’a aucune maîtrise. La RTG n’a pas de budget propre. Elle exprime chaque année ses besoins au ministère de la communication qui alloue sur son budget une enveloppe aux différents services dont la RTG. La RTG est donc soumise à un arbitrage budgétaire et naturellement à des ingérences. Selon un des panélistes, pour faire un reportage il faut nécessairement l’aval financier des supérieurs, car il n’y a pas de budget de production. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Guinée 2011 43