SECTEUR1

Lorsque trois journalistes de la Radio Télévision Guinéenne dont le directeur
ont été suspendus de la présentation du Journal Télévisé sans aucune notification
écrite, seule la société civile s’est manifestée, les associations de journalistes ont
préféré se taire pour des raisons liées, selon certains panélistes, à leurs rivalités
internes.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

4.1 (2008 = n/a ; 2006 = n/a)

1.12 La législation sur les médias est le résultat de
concertations approfondies entre les institutions, les
citoyens et les groupes d’intérêt.
La réponse est négative pour cet indicateur, car l’ensemble des groupes d’intérêts
dont certains avaient des représentants dans le panel ont déclaré n’avoir jamais été
consultés sur les projets de textes adoptés durant le régime de la transition. C’est
le cas de l’Union des radios et télévisions de Guinée, le barreau de Conakry, la
CNOSC, ainsi que le Conseil National de la Communication, de même que les
associations des professionnels des médias.
D’ailleurs les représentants des groupes d’intérêts au Conseil National de Transition
(parlement transitoire) qui avaient pris part aux travaux avaient l’obligation de
consulter leur base et faire une restitution auprès des groupes constitutifs qui
les ont mandatés. Cependant, l’urgence de faire adopter les textes sur les médias
guinéens pendant la période de transition a pu, selon les initiateurs, justifier le
déficit de consultation des citoyens et des professionnels des médias.
Ce manque de concertation ne met pas en cause la qualité des textes ont indiqué
plusieurs membres du panel.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Guinée 2011

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