Mali 4.8 Les niveaux de salaire et les conditions générales de travail des journalistes et des autres professionnels de la communication sont appropriés pour décourager la corruption. Analyse : Les conditions sont réunies pour inciter les journalistes à la corruption : des pratiques socioculturelles qui prennent de l’envergure, un niveau de salaire très bas par rapport au coût de la vie, une disparité de salaire entre le secteur public où l’on débute à 80 000 F CFA (équivalent à 123 euros) et le privé où le salaire plafond est à 100 000 F CFA, (environ 150 euros) et où certains ont juste le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) équivalent à un peu moins de 30 000 F CFA (environ 45 euros) . Notation individuelle : 1, 1, 2, 2, 2, 2, 2, 2, 2, 2. Moyenne : 1.8 (2006 = 2.1) 4.9 Les structures de formation offrent des programmes de qualification aux journalistes ainsi que des opportunités d’améliorer leurs connaissances. Analyse : Il n’y a pas une école de journalisme à proprement parler au Mali. Il existe des écoles qui offrent des programmes de formation en communication et management et à l’occasion, des cours de journalisme. Ces programmes ne répondent pas généralement aux standards pour l’équivalence et la reconnaissance des diplômes. Pour pallier cette carence, la Maison de la Presse propose des formations de perfectionnement aux journalistes et corps assimilés. Notation individuelle : 1, 1, 3, 3, 2, 1, 2, 2, 2, 3. Moyenne : 2.0 (2006 = 1.0) 24 Le Baromètre des Média Africains - Mali 2008