SECTOR 3 important entre les émissions chrétiennes et les émissions musulmanes. Il reste à connaître les raisons de cette asymétrie. Scores: Notes individuelles: 1 Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur. 2 Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère indicateur. 3 Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour être véritablement évalués. 4 Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère indicateur. 5 Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et ce depuis un certain temps. Moyenne de l’indicateur: 2.6 3.7 Le diffuseur public/ d’État est correctement financé de manière à le protéger contre toute ingérence arbitraire à travers son budget, et contre toute pression commerciale. La Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) est une société d’Etat conçue sur le modèle des sociétés anonymes. La loi portant régime juridique de la communication audiovisuelle dispose que « l’Etat détient la totalité du capital des organismes du secteur public ». A ce titre, les pouvoirs publics concluent des contrats d’objectifs d’une durée de 4 ans. L’article 140 de la loi N° 2004-644 précise que lesdits contrats doivent déterminer certaines obligations du concessionnaire du service public de l’audiovisuel et, notamment, « les axes prioritaires de son développement ; le coût prévisionnel de ses activités pour chacune des années concernées, et les indicateurs quantitatifs et qualitatifs d’exécution et de résultat qui sont retenus ; le montant des ressources publiques devant lui être affecté ; le montant des produits attendus des recettes propres notamment celles issues de la publicité et du parrainage ; les perspectives économiques pour les services qui donnent lieu au paiement d’un prix. » Les principales sources de financement de la RTI sont : la subvention de l’Etat, la publicité, la redevance télévision. Mais, le financement de la RTI par le public, soit 2000 FCFA collectés à travers la facture d’électricité, n’est plus reversé à la RTI. Résultat : la télévision nationale ivoirienne vit depuis quelques années une crise financière structurelle et est régulièrement traversée par des tensions de trésorerie. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Côte d’Ivoire 2009 43