SECTEUR 4

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.0 (2012 = 1.8, 2010 = 2.1, 2008 = 2.1,
2006 = 2.6)

4.5 Les journalistes et les entreprises de presse sont
intègres et ne sont pas corrompus.
La corruption est «systématique et culturelle», selon un panéliste. Les journalistes
sont arrosés de pots de vin sous forme d’enveloppes pour les «remercier de leurs
services». Les échanges au sein du panel ont permis de relever que le fait d’accepter
ces enveloppes «c’est sauvegarder la relation de confiance avec les sources»,
tandis que les refuser «c’est casser ce lien». Par contre, certains journalistes
déclarent ces enveloppes à leur rédaction. La pratique est tellement courante que
le Président de l’OJM a déclaré dans une interview que ces enveloppes (baptisées
«felaka»), étaient «une participation aux frais» et compensaient les piètres
salaires des journalistes.
Pour les déplacements, seules les équipes encadrant les ministres participent aux
voyages officiels à l’international. Ces missions sont très avantageuses pour les
journalistes mais elles impliquent de faire une campagne d’informations en faveur
du gouvernement, ce qui ne reflète pas le professionnalisme dans le traitement de
l’information. A L’Express de Madagascar, la rédaction exige de choisir elle-même
les journalistes destinés à couvrir les déplacements officiels des autorités, et veille
à ce que les journalistes gardent leur indépendance vis-à-vis de l’organisateur de
ces voyages de presse.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2016

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