SECTEUR 2 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.2 (2012 = 3.6, 2010 = 3.9, 2008 = 2.8, 2006 = 3.5) 2.10 Les diffuseurs privés offrent un minimum de programmes de qualité et d’intérêt public. La qualité des programmes des médias malgaches est très discutée. Pourtant le cahier des charges prévu par le Haut Conseil de l’Audiovisuel (HCA) donne des lignes directrices assez claires; il appelle à un contenu informatif, éducatif, et des productions locales - que ce soit à la radio ou à la télévision. De l’avis général, les contenus dans les médias restent très superficiels, ce qui appauvrit leur qualité. Dans les régions, l’intérêt public est facilité par les radios qui offrent beaucoup d’informations locales même si une bonne partie de la grille des programmes concerne souvent des dédicaces. Par contre, les présentateurs locaux, souvent sans formation ni moyens techniques, sont limités dans les sujets qu’ils peuvent traiter ou la manière dont ils les traitent. Ils sont plus animateurs que journalistes. Quant aux radios privées évangéliques, elles se limitent à passer des musiques spirituelles ainsi que des émissions dont le contenu est propre à leurs religions respectives. Les projets financés par les bailleurs de fonds internationaux offrent plus de possibilité pour assurer une certaine qualité, mais peu de médias y ont accès. Les entrepreneurs gardent un fort intérêt vis-à-vis des médias qui sont un vecteur d’influence; ils investissent donc dans les journaux. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2016 29