SECTEUR 4

Pour d’autres, la cause de la corruption est générale voire « sociétale », et la
pratique est presque systématique et donc jouit d’une impunité totale, même
jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat.
Néanmoins les dirigeants des organisations des journalistes sont préoccupés par
cette situation et cherchent des voies et moyens pour y mettre fin.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.6

4.8 Les niveaux de salaire et les conditions générales
de travail des journalistes et des autres acteurs des médias sont appropriés.
Il existe des organes de presse où les journalistes ne sont pas du tout rémunérés.
Dans d’autres cas, les journalistes se retrouvent actuellement avec 22 voire 27
mois d’arriérés de salaire.
Pourtant dans la convention collective des journalistes il y a un barème de salaire
qui oscille entre 150 et 540 US$ par mois, mais dans la réalité c’est difficile de
le voir appliqué.
Les conditions de recrutement sont dans une certaine mesure une des causes
de cette précarité. Généralement les organes de presse recrutent des reporters
et journalistes sans contrat de travail. Et pourtant, au moment de l’embauche,
l’employeur doit faire signer un contrat qui au bout de 6 mois est réputé à durée
indéterminée.
Les agents de l’État congolais, y compris ceux employées à la RTNC, étaient sous
payés à tel point que certains employeurs ne se sentaient pas obligés d’améliorer
les conditions de travail des journalistes attendant l’issue des discussions avec
l’Etat pour apporter des améliorations.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS République Démocratique du Congo

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