SECTEUR 2 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.6 (2010:2.0; 2008:1.1; 2006:1.3) 2.13 Le marché de publicité est assez grand pour soutenir une diversité d’organes de presse. Le panel note, pour le regretter, qu’il n’y a pas d’études sérieuses et mises à jour qui donnent de façon incontestable la taille du marché publicitaire, sa nomenclature et sa répartition entre les différents supports (affichage, presse, télévision, radio, Internet, etc.). Cependant, un panéliste cite un travail effectué par l’institut français SOFRES en 2012 et une autre étude réalisée, plus tôt, par l’agence sénégalaise ADESR. Mais, dans l’un et l’autre cas, plusieurs membres du panel doutent soit du réalisme des chiffres avancés, soit de la rigueur de la méthodologie utilisée, soit de la crédibilité de l’agence. En effet, plusieurs chiffres sont avancés quant au montant du marché publicitaire : 6 milliards de CFA (12 millions de dollars américains), une dizaine de milliards (une vingtaine de millions de dollars américains), 15 milliards (30 millions de dollars américains), etc. Quoi qu’il en soit, la part accordée par les annonceurs et les agences à la presse est qualifiée de dérisoire par les participants, dans un paysage médiatique marqué par la présence d’une vingtaine de quotidiens, d’une dizaine de télévisions et d’une cinquantaine de radios. Cela est dû, selon eux, à l’absence d’une règlementation. Dans les rares cas où il existe quelques règles d’attribution, notamment le Code des marchés publics, celles-ci sont contestées par des éditeurs. C’est ainsi que la société éditrice du quotidien Le Soleil a saisi l’Agence de Régulation des Marchés Publics au sujet d’un appel d’offres lancé en 2013 par la Direction Générale des Impôts et du Domaine pour la sélection d’un organe de presse écrite en vue de la publication de ses annonces durant l’année. Au mois d’avril, le plaignant a été débouté par le régulateur. Outre le fait que la presse reçoit la part congrue du chiffre d’affaires générée par la publicité, un panéliste note que les entreprises de presse peinent souvent à recouvrer les créances vis-à-vis des annonceurs. Ces difficultés constituent une 36 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS SENEGAL 2013