SECTEUR 2 2.10 Les diffuseurs privés offre un minimum des programmes de qualité et d’intérêt public. D’abord, des voix s’élèvent au sein du groupe pour interroger le concept d’intérêt public et la notion de qualité d’un programme. Là-dessus, il semble difficile de dégager un consensus sur une grille d’appréciation de ces deux caractéristiques. Si aucuns n’estiment que les chaînes privées proposent, chacune, des contenus pertinents et appréciés du public, d’autres pensent qu’il ne suffit pas qu’elles soient performantes dans un aspect particulier pour satisfaire au minimum requis. Ils préconisent une approche plus globalisante. Vu sous l’angle des trois fonctions essentielles des médias (informer, éduquer, divertir), certains membres du panel pensent qu’il y a effectivement un minimum de programmes de qualité et prenant en compte l’intérêt public dans l’audiovisuel privé, notamment dans le domaine de l’information, dans les débats et dans les émissions de divertissement. Des programmes tels que « Diine ak jamono »,17 sur la télévision privée Walf TV, et le programme général de Télévision Futurs Médias (TFM) sont cités en exemples. Un panéliste pense toutefois que « les diffuseurs privés pêchent dans le domaine de l’éducation ». On observe une prédominance des émissions de divertissement. « Et quel divertissement ! » s’exclame un membre du groupe. Ce dernier déplore que certains programmes de divertissement soient présentés comme des émissions d’intérêt public alors que le temps d’antenne a été acheté pour leur diffusion. Pour sa part, un participant au panel estime qu’ils ne font pas du tout le minimum. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 17 Religion et société. 32 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS SENEGAL 2013 2.8 (2010:n/a; 2008:n/a; 2006:n/a)