SECTEUR 4 4.4. L’égalité des chances, quels que soient la race ou l’ethnie, le groupe social, le sexe, la religion, les handicaps physiques, est promue dans les organes de presse. Dans l’audiovisuel on peut répondre par l’airmative, beaucoup de femmes et de jeunes y sont représentés. D’ailleurs on peut même être patron de presse dès l’âge de 30 ans. Par contre des considérations liées au marché de l’emploi où l’on cherche le plus performant avec des coûts réduits font que la disponibilité des uns et des autres à faire place aux personnes handicapées n’est pas toujours évidente. En revanche on trouve des cas où un handicapé est meilleur à son poste. Ex : à Allada un handicapé occupe une position importante dans la radio. Dans le travail au quotidien, l’égalité des chances s’apprécie à partir d’un faisceau d’éléments, mais de manière générale le sujet à traiter détermine le proil de la personne qui voyage par exemple, même si c’est le rédacteur en chef qui décide. Des mécanismes sont également trouvés pour les voyages à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Ces voyages sont gérés à partir d’une liste des membres de la rédaction dans l’audiovisuel public. Un panéliste a ajouté que ce mécanisme n’existe quasiment plus. En revanche, dans le privé le seul intérêt inancier de la mission détermine l’accord ou non du rédacteur en chef qui, selon l’importance des montants alloués, prend pour lui la mission ou délègue quelqu’un de la rédaction. L’égalité des chances prend un sacré coup lorsqu’il s’agit de la promotion des femmes. La discrimination par sexe est de mise. Elle se fonde souvent sur des reproches qu’on leur fait de vouloir les responsabilités sans les contraintes qui vont avec, surtout dans la presse où l’on travaille très tard dans les rédactions. Plus particulièrement, la raisons vient aussi de considération liée au contexte culturel, mais aussi par le fait que les femmes sont plus attirées par l’audiovisuel qui leur donne une plus grande visibilité. 54 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS BENIN 2011