SECTEUR 3 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.7 (2007 = 2.6 ; 2009 =2.8) 3.9 Le diffuseur public/d’Etat offre une programmation variée qui prend en compte tous les intérêts. Ce n’est pas l’avis des panélistes qui estiment d’ailleurs que la TV n’a pas de programmes. Elle difuse de manière inattendue, avec des changements fréquents, contrairement à la radio. D’ailleurs la programmation de l’ORTB a perdu de son intérêt aujourd’hui. Pour beaucoup de secteurs de la population le sentiment partagé est qu’il n’y a pas de programme spéciique pour les « petites gens » tout est centré sur les élites de Cotonou et sur le pouvoir en place. Un efort est en train d’être fait avec l’organisation de débats contradictoires assez critiques comme celui difusé récemment sur le Programme de Vériication des Importations. En plus des oiciels, plusieurs acteurs de la vie nationale ont eu à émettre des points de vue parfois très critiques. Un récent sondage a placé l’ORTB en tête des télévisions en ce qui concerne la couverture nationale, mais la télévision publique est battue à Cotonou par toutes les autres TV privées en termes d’audience. Les programmes difusés par l’ORTB n’assurent pas la représentation de tous les intérêts des catégories socio professionnelles nationales pour plusieurs raisons. Les unes sont liées au déicit de moyens de collecte, car il n’y a pas de budget de production, et les autres à la prééminence des politiciens et des informations politiques sur les autres qui concernent les catégories socio professionnelles. En efet la diférence entre la TV et la radio c’est que les animateurs de la radio publique sont pour la plupart des jeunes qui sont dans leur mouvance, c’est-à-dire informés sur leurs cibles toutes tendances confondues, et connaissent les attentes de leur public en terme de thématiques et de divertissement. Ce n’est pas le cas 44 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS BENIN 2011