SECTEUR 2

pluraliste de l’information et de la communication ». Mais de fait on observe une
concentration horizontale et verticale par le biais de l’usage de noms d’emprunt à
une échelle réduite cependant. Pour ce qui concerne les publications écrites il n’y a
pas de dispositions analogues.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.8 (2007 = 4.3 ; 2009 = 1.9)

2.6
Le gouvernement promeut un paysage
médiatique diversiié, avec des organes de presse
économiquement viables et indépendants.
Ce qui est constant ici, c’est qu’il y a une aide de l’Etat à la presse qui s’élève à 350
millions de CFA par an. D’ailleurs certains panélistes ont estimé que cette aide a
même permis la création de nouveaux journaux. Mais la diversité reste encore le
maillon faible car il n’y a pas de journaux, ni de radios thématiques, toutes sont
généralistes et plutôt politiques exceptées les radios confessionnelles, communales
et radio Bénin Cultures.
C’est pourquoi les aides indirectes qui se traduisent par des dons comme celui
fait par le Ministère de la Communication aux radios communautaires, ou
l’abaissement du montant de la redevance annuelle de 500 000 à 200 000 CFA,
sont autant d’indices de promotion de la viabilité. En outre, le programme de
partenariat initié par l’Etat avec les radios communautaires sur les questions
d’éducation, de santé participe à la diversiication des informations thématiques.
Mais là où les avis sont plus tranchés c’est sur le manque de viabilité des médias
qui impacte négativement sur leur indépendance. Ils ont cité l’exemple de Golfe Fm
qui a eu un contrat du gouvernement qui représente l’équivalent de l’aide allouée
annuellement à la presse.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS BENIN 2011

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