SECTEUR 1 Traduit devant le juge, le journaliste avait refusé de donner sa source et il a été condamné. Quelques temps après les commissaires incriminés ont été sanctionnés. Certains estiment même qu’on est là en face d’un conlit entre les normes éthiques et professionnelles et les règles juridiques et qu’il faut trouver une solution. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.0 (2007 = 1.0 ; 2009 =1.3) 1.8 L’information publique est facilement accessible, garantie par la loi et à tous les citoyens. « C’est un projet de société » s’exclame un des panélistes. En efet, la Constitution de la République du Bénin, et la loi organique sur la HAAC en son 1er article prévoient chacun la garantie de l’accès à l’information. Il existe aussi des mécanismes de garantie de l’accès à l’information à travers notamment les parutions du Journal Oiciel qui est le canal d’expression des institutions de la République. D’ailleurs leur parution régulière aurait pu, dans certaines circonstances, éviter aux journalistes d’encourir une condamnation pour recel de documents administratifs, car les documents en question auraient été rendus publics (lois, décrets…). Mais les fonctionnaires détenteurs de l’information publique sont soumis au régime de textes hérité de la colonisation qui les contraint à la rétention de l’information publique sinon son verrouillage, car il n’y a au Bénin aucune loi qui autorise le citoyen, à fortiori le journaliste, à accéder à l’information publique. On ne trouve une telle possibilité qu’à l’article 21 du code de déontologie qui n’est malheureusement pas opposable à l’administration (Brochure Guide d’éthique et de déontologie). BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS BENIN 2011 17