SECTEUR 4

4.6 Les journalistes et les rédacteurs ne pratiquent pas
l'autocensure dans l‘audiovisuelle privée et dans la
presse écrite privée.
L’autocensure existe pour des raisons politiques et économiques. La plupart des
responsables de médias, pour survivre, ont signé des contrats de partenariats
avec des entreprises, le gouvernement ou même des responsables politiques, on
les appelle des « contrats de non agression ». Cela signifie que si un organe
reçoit des ressources publicitaires ou autres d’un annonceur ou mécène, il ne doit
publier ou diffuser que les aspects positifs de ce partenaire.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.9 (2007= 4.3 ; 2009 = 1.8 ; 2011= 2.3)

4.7 Les professionnels des médias ont accès aux
structures de formation qui offrent des programmes
de qualification formelle ainsi que des possibilités
d'améliorer leurs compétences.
A côté de l’Ecole Nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la
Communication (ENSTIC) il y a des écoles privées comme l’Institut Supérieur des
Métiers de l'Audiovisuel (ISMA), le CAFPJ (Centre Africain De Perfectionnement
En Journalisme) qui forment des journalistes.
La difficulté perçue par le panel réside dans l’offre et la qualité de la formation.
Il s’y ajoute que beaucoup de promoteurs ont créé des écoles dont les diplômes
ne sont même pas reconnus.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Benin 2014

49

Select target paragraph3