SECTEUR 2 communication audiovisuel, régule les parts sociales. L’article 20 indique que « nul ne peut détenir plus de 51 % du capital social parmi ses membres ». Mais dans la pratique ces dispositions ne sont pas souvent appliquées ni respectées. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 3.1 (2007=4.3 ; 2009 = 1.9 ; 2011= 2.8) 2.6 Le gouvernement promeut un paysage médiatique diversifié, avec des organes de presse économiquement viables et indépendants. Malgré l’existence de l’aide à la presse privée qui est estimée à 350 millions de F CFA (700.000 dollars US), le gouvernement ne promeut pas un environnement économiquement viable et indépendant. La plupart des organes « vivotent » selon le terme utilisé par un panéliste, il cite le cas d’une radio où les employés avaient 26 mois d’arriérés de salaire. Le panel est d’avis que les critères d’attribution de l’aide à la presse ne sont pas toujours respectés. Quand un organe de presse est épinglé plus de trois fois par l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (ODEM) il ne peut pas prétendre à l’aide à la presse. Quand l’aide est allouée, elle n’a aucune incidence sur les journalistes. Des patrons de presse sont accusés de ne pas investir pour améliorer les conditions de travail des journalistes. La fiscalité sur les médias ne favorise pas un environnement économique viable. Les radios communautaires payaient 500 mille F Cfa (1000 dollars US) de redevances annuelles avant que le montant ne soit revu à la baisse pour 200.000 CFA (400 dollars US) conformément aux dispositions de l’article 2 de la Décision N°08-50/ HAAC du 12 décembre 2008 portant fixation des nouveaux taux des redevances à payer par les promoteurs de radiodiffusions sonores et de télévisions privées pour chaque catégorie. Les difficultés notées font dire aux associations qu’il faut un fonds d’appui au développement des médias. Un panéliste révèle qu’il existe un 28 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Benin 2014