SECTOR 1

Cette distinction est d’autant plus utile que la crise a exacerbé la sensibilité du
grand public face aux médias. Ainsi, pour le public, les médias appartiennent
nécessairement à un camp politique, remarquent les panélistes. Un public qui
devient alors un allié ou un ennemi des médias selon les opinions et les intérêts.

Scores:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

2.4 (2006 = 1.8; 2008 = 2.0)

1.12 La législation sur les médias est le résultat de
concertations approfondies entre les institutions, les
citoyens et les groupes d’intérêt.
Cet indicateur met en exergue l’une des plus grandes failles des médias nationaux :
un flou juridique et la non-application des dispositions légales déjà établies. C’est le
cas du code de la communication qui peine à voir le jour et de l’ordonnance 92-039
dont les dispositions ne sont pas totalement appliquées. Les panélistes estiment
d’ailleurs que cette ordonnance 92-039 sur la communication audiovisuelle n’a été
le fruit d’une démarche ni participative ni inclusive.
En 2003, l’on a remarqué une tentative de concertation conjointe des journalistes,
des patrons de presse et des représentants du gouvernement. L’idée était de lancer
une démarche inclusive pour aboutir à une loi inclusive qui servirait de futur
code de la communication. Mais cette démarche n’a jamais pu aboutir, dans la
mesure où les gouvernements successifs tiennent à leur propre texte. Une attitude
qui est régulièrement adoptée par l’Etat, remarquent les panélistes, qui prennent
l’exemple du code de la communication ou bien de la loi sur les partis politiques.
Actuellement, le code de la communication n’a pas été promulgué et est encore
en gestation.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2010

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