SECTOR 1 fonctionnelle. Son activité se résume aux réunions du comité chargé de l’octroi et du dispatching des cartes de presse. Selon l’article 68 de l’ordonnance 62-039, cette carte d’identité professionnelle est accordée « aux personnes titulaires d’un diplôme, brevet de qualification ou certificat délivré par un établissement de formation professionnelle de l’audiovisuel ou de journalisme. » Dans la pratique cependant, deux critères ont été admis : la personne a été formée au sein d’une école de journaliste ou bien, a exercé pendant trois ans minimum. Des conditions quelque peu contradictoires souligne l’un des panélistes, puisque si un journaliste doit avoir à son actif au moins trois ans de service avant d’obtenir sa carte professionnelle il est alors admis qu’il puisse travailler sans aucune carte professionnelle. Du moins, pour les trois premières années. Par ailleurs, cette carte de presse n’a aucune valeur contraignante ou facilitatrice, font remarquer quelques panélistes. En effet, un journaliste muni de sa carte peut se voir refuser l’accès à un évènement ou inversement, peut en obtenir l’accès sans sa carte. L’accès ou non d’un journaliste à un évènement, même de nature informative, est à la libre discrétion des entités responsables ou organisatrices, rappellent ces panélistes. D’ailleurs, cette carte de presse n’est pas systématiquement exigée ou présentée. En outre, la possession de cette carte de presse octroie aux journalistes des avantages inconnus de la plupart d’entre eux et non-reconnus par les autorités publiques, a rappelé l’un des panélistes. L’article 81, chapitre II sur les droits et obligations des agents professionnels de l’audiovisuel dans l’ordonnance 92-039, stipule que « l’agent professionnel titulaire de la carte d’identité professionnelle bénéficie des avantages fiscaux et douaniers fixés par la loi de Finances ». Ainsi, le journaliste dépositaire de sa carte de presse a, par exemple, des privilèges fiscaux. Mais cette disposition n’est pas reconnue par le ministère des Finances et n’est donc pas visible dans la loi de Finances. Scores: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 16 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2010 4.9 (2006 = 4.9; 2008 = 2.9)