SECTOR 4

Les panélistes ont noté aussi trop de comptes-rendus et de papiers couvrant
l’événementiel avec beaucoup de séminaires ; ce qui ne laisse pas assez de place à
l’investigation et au reportage professionnel.
Quant au journalisme d’investigation, il a ses limites. « C’est le talon d’Achille de
la presse malienne. Un professionnel qui ne fait déjà pas un bon recoupement, ne peut
se charger de faire des investigations, un genre risqué et exigeant » fait remarquer un
panéliste. Les sujets d’investigation ne sont pas réguliers dans les médias.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

3.9 (2008 = 3.8 ; 2006 = 4.9)

4.4. L’égalité des chances, quels que soient la race,
le groupe social, le sexe, la religion, les handicaps
physiques, est promue dans les organes de presse.
D’une manière générale, il n’y a pas de discrimination. Mais l’on constate qu’il y
a très peu de femmes dans les médias, un panéliste estime que le ratio est de 2%.
Cela est dû, beaucoup plus aux pesanteurs socioculturelles qui confinent la femme
aux seconds rôles.
Celles qui ont embrassé le métier, opèrent comme les hommes et s’orientent vers
des domaines qui les intéressent. On les croise fréquemment sur le terrain au gré
des évènements dans le Mali profond, travaillant dans les mêmes conditions que
leurs confrères, souvent caméra à l’épaules, elles vont aussi à la chasse d’images, ou
elle assurent la permanence dans des rédactions jusqu’à des heures tardives.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MALI 2010

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