SECTOR 2 D’autres agences de communication et de publicité ont vu le jour. Leur nombre est estimé à 55. Même lorsque la régie est tenue par ces agences privées, il y a souvent une discrimination et une bonne partie de la publicité est orientée vers les médias dont la ligne éditoriale est plus favorable au gouvernement. La pratique démontre, de façon générale, que l’attribution d’un marché de publicité dépend de la nature des relations de clientélisme. Il arrive aussi que des représentants de l’administration négocient individuellement avec des organes de leur choix. Toutes choses qui peuvent influencer le contenu et beaucoup d’organes en ont fait les frais. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.8 (2008 = 2.0 ; 2006 = 3.6) 2.11 Le marché de la publicité est suffisamment important pour soutenir une diversité d’organes de presse. Le marché n’est pas très diversifié. Il y a l’Etat et seulement deux grands annonceurs, dont les opérateurs de télécommunication notamment Sotelma/Malitel et Orange Mali avec une enveloppe estimée très faible par les panélistes. Cette enveloppe n’est pas évaluée et reste inconnue. Par ailleurs, le potentiel existe, mais ceux qui ont les moyens d’élargir le champ ne le font pas à cause du caractère informel des activités et ne percevant pas la pertinence de la publicité ou parce que, même régulièrement inscrits au registre du commerce, ils ne payent pas correctement les taxes et impôts. Alors pour ces derniers, faire de la pub équivaut à attirer les agents de recouvrement. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MALI 2010 39