SECTOR 1

cette loi présente des insuffisances, dans la pratique, l’accès à l’information est très
difficile.
Ces textes de loi font également l’objet de la relecture en cours.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

2.4 (2008 = 4.4; 2006 = 4.7)

1.4
Le gouvernement s’efforce d’honorer les
instruments régionaux et internationaux sur la liberté
d’expression et la liberté des médias.
Les panélistes constatent que le Mali a signé, ratifié, et adhéré à presque tous
les instruments juridiques internationaux. Il a notamment ratifié la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), adhéré au Pacte international de
l’Organisation des Nations Unies (ONU) relatif aux droits civils et politiques
(adopté en 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies), signé la Charte
Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (adopté à Nairobi en juin 1981 et
entré en vigueur le 21 octobre 1986). L’article 9 de ladite charte stipule que « toute
personne a droit à l’information. Toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses
opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur ». Le Mali a aussi ratifié le
traité de la CEDEAO de 1975 dans ces articles 65 et 68 qui consacrent la liberté
d’expression.
Le Mali adhère aux différentes déclarations et prend même en compte dans sa
législation et sa réglementation les principes édictés par ces cadres et instruments.
En général, il ratifie toutes les conventions mais n’applique pas le mécanisme de
suivi de chacune de ces conventions qui requiert un rapport périodique.
Dans les principes des différentes conventions ratifiées, le Mali est tenu de
présenter des rapports périodiques sur la situation des droits de l’homme dans les

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MALI 2010

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