SECTEUR 3

les rédacteurs en chef et directeurs de rédactions déclarer publiquement qu'ils
sont responsables devant le président ou le ministre qui les a nommés et qu’ils
suivront leurs ordres. Il est également fréquent de voir bloquer les émissions et les
reportages qui ne favorisent pas les autorités, ou alors on les dénature pour les
montrer sous un jour négatif.
Recevoir des instructions et directives d'une autorité publique sur la façon dont
un article doit être rédigé est à la fois fréquent et répandu. Dans le pire scénario,
les journalistes des médias publics sont contraints de monter le son et les images
d'une manière qui fausse l’information en faveur de la version du gouvernement.
De plus en plus, des militaires sont nommés pour prendre des positions éditoriales
dans la radio et la télévision d’Etat.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.1

3.6 Le diffuseur public/d’Etat est correctement finance
de manière à le protéger contre toute ingérence politique par le biais de son budget et contre toute pression commerciale.
Les médias d’Etat dépendent des allocations financières prévues dans le budget
de l’Etat. Les engagements sont effectués par le Ministère de la Communication
et des Relations avec le parlement.
La radio et télévision publiques n'ont pas d'autres moyens indépendants de
recueillir de l'argent. Même si elles acceptent la publicité, l'argent est considéré
comme le chiffre d'affaires du Ministère de la Communication. Lors d'un entretien
très controversé au début de 2013, le directeur de la télévision d'Etat a déclaré ne
rien gérer lorsque questionné sur les difficultés financières de la société.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS République du Congo 2013

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