SECTEUR 2 cas, la direction du radiodiffuseur public va jusqu’à suspendre le programme. D’après un panéliste, ‘CRTV Press Club’ – un programme-débat sur CRTV Buea – a été récemment suspendu après qu’un panel de journalistes « a discuté de l’implication supposée de fonctionnaires administratifs dans l’accaparement des terres dans la région du sud-ouest », l’une des dix unités administratives du Cameroun. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 3.8 (2008=4.7 ; 2011=4.5) 2.3 L'indépendance rédactionnelle des presses écrites publiées par l’autorité publique est suffisamment protégée contre l’ingérence politique abusive. La Société de presse et d'éditions du Cameroun (SOPECAM) publie un quotidien intitulé Cameroon Tribune, ainsi que deux magazines - Nyanga et Weekend. Cameroon Tribune est le plus important et fait l’objet d’une attention plus poussée que les autres publications. La politique rédactionnelle du journal est déterminée par l’État, ce qui le rend vulnérable à une ingérence politique injustifiée. Ses journalistes ne sont pas autorisés à couvrir certains sujets considérés comme sensibles, et sont souvent forcés de relater le récit officiel ou de pratiquer l’autocensure. Cependant, l’ancienne pratique qui voulait que le Ministère de la Communication approuve le contenu du journal avant l’impression a été abandonnée. 30 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014