SECTOR 1

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

3.0 (2008 = 1.7)

1.12 La législation sur les médias est le résultat de
concertations approfondies entre les institutions, les
citoyens et les groupes d’intérêt.
Lorsqu’il s’agit de formuler des textes de loi, le gouvernement camerounais a
généralement recours à des “ consultants discrets”. D’ailleurs, parfois leurs avis
seront finalement écartés. Tout brouillon finit sur la table de la présidence où il
est minutieusement passé en revue. Le public pense que ces consultants n’ont
pour fonction que de formuler la nouvelle loi mais que celle-ci est pré-définie
par le gouvernement sans réelle consultation de fond. Dans toute la procédure, la
consultation des citoyens ou d’autres groupes n’est jamais effectuée. Dans quelques
rares cas, comme la sélection de membres pour des organes electoraux nationaux
de l’Observatoire des Elections Nationales (à présent dissout et remplacé par
Elections Cameroon ELECAM), le gouvernement consulte les partis politiques
et les groupes de la société civile mais ils se plaignent de la piètre considération
de leurs opinions dans le résultat final. La même réprobation s’est fait sentir avant
l’adoption de la constitution de 1996 (statuant sur la durée maximum du terme du
Président de la République du Cameroun), lorsque la soit-disant consultation du
grand public s’est avérée une formalité sans considération effective.

18

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2011

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