SECTOR 1 1.9 Les sites web et les blogs ne sont pas tenus d’être déclarés ou d’obtenir l’autorisation préalable des pouvoirs publics. Encore aujourd’hui, aucune autorisation n’est nécessaire pour les sites web ou les blogs. Mais certaines clauses d’une loi de 2010 sur la Communication Electronique, qui établissent l’obligation d’une concession, licence ou accréditation des opérateurs du secteur de communication électronique, pourraient être applicables aux sites web et blogs. Dans les pratiques, il n’en demeure qu’aucune autorisation officielle n’est requise. Différentes lois sont actuellement à l’étude, mais leur format et leurs perspectives restent encore flous. Il existe au Cameroun environ 10 plates-formes Internet très actives dont certaines sont originaires du pays et d’autres de l’étranger. Parmi les plus connues, on peut citer : et www.Camer.be et camerounlink./net. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.2 (2008 = n/a) 1.10 L’État ne cherche pas à bloquer ou à filtrer le contenu d’Internet à moins qu’il n’y ait des dispositions légales qui servent des intérêts légitimes et qui sont nécessaires dans une société démocratique. Il est assez clair que le gouvernement essaie de filtrer le contenu des sites web. En mars 2011, après les évènements survenus en Tunisie, en Egypte, en Lybie et dans d’autres pays arabes, les autorités camerounaises ont obligé l’opérateur de téléphonie mobile MTN à suspendre son Twitter par accès sms. Ce service est resté suspendu environ 10 jours. On parle d’engager une compagnie privée qui décrypterait les contenus électroniques pour le compte du gouvernement. Le plan 16 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2011