SECTOR 1

individu est en droit d’arrêter une publication s’il juge
que son « honneur, dignité, considération, réputation ou
vie privée » a été entaché dans un article de journal.
L’anonymat des sources est garanti par la loi de la
Communication Sociale, cependant les journalistes
peuvent être emprisonnés s’ils présentent à la Cour des
documents administratifs comme pièces à convictions
car de tels documents peuvent être considérés comme
allant à l’encontre des lois administratives de secret
professionnel et de confidentialité. En ce qui concerne
les délits de la presse, il en revient aux journalistes de
prouver la validité de l’information publiée ou émise
et non pas aux accusés. Un panéliste souligne que : «
Le Cameroun a la fâcheuse tendance à recourir à des
mesures légales cachées dans des textes ou des clauses
de la législation qu’un juge peut aisément utiliser en
toute impunité pour condamner un citoyen ou un
journaliste ».

« Le Cameroun a la
fâcheuse tendance à
recourir à des mesures
légales cachées
dans des textes ou
des clauses de la
législation qu’un juge
peut aisément utiliser
en toute impunité
pour condamner
un citoyen ou un
journaliste »

1) https://cpj.org/news/2008/africa/
cameroun28feb08na.htlm

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

2.5 (2008 = 1.9)

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2011

11

Select target paragraph3