SECTEUR 4

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

3.5

4.5 Les journalistes et les entreprises de presse sont
intègres et ne sont pas corrompues.
Il existe au Gabon ce qu’on appelle «les fonds d’incitation à la productivité».
Cette expression est utilisée par les journalistes pour parler de l’argent et
d’autres faveurs qu’ils perçoivent des sources d’information et des organisateurs
d’évènements. Ils utilisent aussi les termes tels que «le gombo, les frais de
transport, les frais d’installation ou les frais d’intronisation» pour parler de la
même chose. Les montants ainsi perçus varient entre dix mille et des centaines de
milliers de francs CFA (US$ 17 - 174). Certains journalistes perçoivent des «frais
d’entretien» mensuels allant jusqu’à 300,000 francs CFA (US$ 522), pour «bien
traiter» les informations concernant le donateur.
Ceci montre à quel point la corruption est rampante dans les médias gabonais.
La majorité des journalistes demandent à être payés avant de publier certaines
informations. Pire encore, certains sollicitent des grandes sommes d’argent de la
part des personnalités publiques et des entreprises pour «tuer» les informations
ou articles qui les compromettent.
Cet état de lieu est dû en partie au fait que les journalistes ne sont généralement
pas bien payés. C’est le reflet également d’une société gabonaise caractérisée par
la corruption généralisée, dans tous les secteurs et à plusieurs niveaux.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016

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