SECTEUR 4 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.8 4.3 Les niveaux de salaires et les conditions générales de travail des journalistes et des autres professionnels des médias, y compris leur sécurité sont appropriés. Les conditions générales de travail et les rémunérations varient de manière remarquable entre les organes de presse et entre la presse publique et la presse privée. Au sein des entreprises de presse, les salaires varient aussi, surtout entre les employés permanents et ceux dits stagiaires ou temporaires. Dans la presse publique, la plupart des journalistes sont des fonctionnaires. Leurs salaires mensuels varient entre 400,000 et 600,000 francs CFA (US$ 695 - 1043), voire plus. En même temps, les salaires des employés temporaires ou en attente d’être intégrés à la fonction publique varient entre 100,000 et 150,000 francs CFA (US$ 174 - 260). La presse publique utilise aussi des collaborateurs externes qui sont encore moins payés. Un panéliste affirme que la pratique dans la presse privée peut être comparée à de l’esclavage. Seulement, une infime partie des rédactions est composée d’employés avec contrat et salaire. La majorité a le statut de stagiaires ou pigistes. En général, les salaires sont médiocres et irréguliers, voire incertains. L’Union fait une exception en ce qui concerne les salaires et les conditions générales de travail dans la presse privée: les salaires y sont plus consistants et réguliers. Ses journalistes ont aussi une assurance de santé, qui couvre à 100% les dépenses médicales des employés permanents et 75% pour les autres. Au plan général, la sécurité des journalistes n’est pas assurée. Le harcèlement des journalistes par les forces de sécurité et d’autres groupes puissants est récurrent. L’Echo du Nord a été obligé de changer de locaux après plusieurs attaques par les forces de sécurité. 46 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016