SECTEUR 3

refusé de diffuser des informations diffamatoires sur un leader de l’opposition.
Les journalistes de l’audiovisuel sont convaincus que certains d’entre eux,
vulgairement appelés «les gens du ministre» font de l’espionnage.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.7

3.6 Le diffuseur public/d’État est correctement financé
de manière à le protéger contre toute ingérence
politique par le biais de son budget et contre toute
pression commerciale.
Le diffuseur public gabonais n’a pas un budget indépendant. Il dépend du
ministère de la communication, qui fait des allocations de manière arbitraire.
Ces allocations sont passées de 400 millions de francs CFA (US$ 6975) à 100
millions de francs CFA (US$ 173.929) avec le temps. Ce montant est dérisoire,
comparé au revenu annuel de l’office de radiotélévision publique, estimé à un
milliard de francs CFA (US$ 1,739,290) par an. Il est aussi très insuffisant pour
assurer un fonctionnant optimal. Même si la plupart de ses effectifs sont des
fonctionnaires, la radio et télévision du Gabon prennent en charge plusieurs
douzaines d’employés contractuels.
Le diffuseur public est donc obligé de faire recours à la publicité pour financer ses
opérations. Cette pression financière, néanmoins n’interfère pas toujours avec
la prise des décisions rédactionnelles. L’impact est ressenti plutôt dans la qualité
inférieure des productions. L’interférence externe vient d’ailleurs, c’est-à-dire, des
autorités.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016

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