SECTEUR 2

2.4 La transparence de la propriété des entreprises de
presse écrite /et audiovisuelles est garantie par la loi et
mise en œuvre.
Les propriétaires des médias gabonais sont en majorité des politiciens progouvernementaux et des confessions religieuses. Généralement ces derniers sont
connus du grand public. La loi elle-même oblige les promoteurs des médias de
déclarer, avant l’ouverture, les noms et les statuts sociaux du propriétaire et des
dirigeants.
Même dans ces conditions, il demeure très difficile de savoir si les noms connus
du public et de l’administration sont les véritables propriétaires de certains
médias. Ce soupçon trouve son fondement dans le fait que la loi interdit aux
fonctionnaires de s’investir dans les médias. L’utilisation des prête-noms est plutôt
la règle dans le secteur. Une radio rurale appelée OATV, par exemple, est connue
du public comme appartenant à un groupe de journalistes, mais en réalité, le
projet appartient à un général de l’armée. C’est aussi le cas d’une radio soutenue
par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Okonja qui
serait en réalité la propriété du Ministre des affaires étrangères.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

4.3

2.5 Une législation/régulation adéquate de la concurrence cherche à empêcher la concentration des médias
et les monopoles.
Il existe au Gabon une loi contre le monopole. Cette loi encourage une plus
grande libéralisation et la concurrence. Une commission a même été créée pour
empêcher le développement de monopoles, mais son décret d’application n’a
jamais été signé et la commission est restée lettre morte.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016

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