SECTEUR 1 1.10 La société civile en général et les groupes de pression des médias défendent activement la cause de la liberté des médias. Parce qu’il n’y pas une organisation globale réelle, la société civile gabonaise n’intervient dans la cause de la liberté des médias que de manière ponctuelle. Il y a une forte mobilisation des organisations de la société civile, par exemple, en cas d’arrestation d’un journaliste. Cette faible implication des OCS dans les causes des journalistes est due au fait que les deux n’ont pas une plateforme de collaboration. En plus les relations entre eux sont souvent négatives, voire hostiles. Le combat quotidien pour un meilleur environnement médiatique est donc réservé aux syndicats et aux organisations professionnelles du secteur. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.6 1.11 La législation sur les médias est le résultat de concertations approfondies entre les institutions, les citoyens et les groupes d’intéressés. La majorité des lois gabonaises sont issues des initiatives gouvernementales. Certains panélistes sont convaincus que des individus qui ne maitrisent pas les contours et les subtilités des secteurs concernés sont sollicités pour élaborer les projets de lois. Ils pensent que cette manière de procéder est particulièrement utilisée pour les projets de lois dans le secteur des médias. Les conclusions des états généraux de la communication de 2015 ont abouti à une nouvelle loi sur la communication. Cette loi reste dans sa phase embryonnaire. Plusieurs commissions sur le suivi des recommandations de ces états généraux n’ont jamais siégé parce que les autorités tardent à confirmer leurs membres. Même si presque toutes les parties prenantes du secteur de la communication ont apporté des inputs dans l’élaboration de la nouvelle loi, le processus n’a pas 18 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016