SECTEUR 4

Notation:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne:

✓

✓✓✓✓

✓

✓

✓✓✓✓

✓

4.5 (2008 = 3.6; 2011 = 4.5; 2014 = 2.7)

4.8 L’égalité des chances, quels que soient la race ou
l’ethnie, le groupe social, le sexe, la religion, les
handicaps physiques et l’âge, est promue dans les
organes de presse
Les responsables des médias affirment que la compétence est le seul critère de
recrutement. Bien qu’il n’y ait pas de politiques de discrimination à l’égard des
minorités, il n’y a pas non plus de politiques visant à leur promotion. Le paysage
diversifié qui a vu le jour au fil des ans semble être le résultat involontaire de
changements dans la société dans son ensemble. À titre d’illustration, les progrès
réalisés dans l’éducation de la jeune fille signifient que beaucoup plus de femmes
sont éduquées et finissent par atterrir dans les écoles de journalisme et les salles
de rédaction. De nombreux panélistes ont fait valoir qu’en fait, il y a actuellement
plus d’étudiantes et de femmes dans les écoles de journalisme et à la télévision
que d’hommes; cependant, elles peinent à accéder aux postes de responsabilité,
encore dominés par les hommes.
La CRTV fait exception à la règle, car elle a montré des signes ces dernières années
en encourageant les femmes à s’investir dans des secteurs encore dominés par
les hommes, à l’instar de la couverture des activités sportives. La Coupe d’Afrique
des nations féminine de 2016 a été presqu’entièrement couverte par les femmes,
dont certaines faisaient un reportage sportif pour la première fois. La CRTV
compte actuellement huit femmes cadres supérieurs sur 34, un bond énorme
par rapport aux années précédentes où il n’y en avait qu’une ou deux.
La discrimination ethno-régionale est plus visible. Dans les médias d’État, par
exemple, les anglophones sont systématiquement nommés adjoints de leurs
confrères francophones. Il est courant de trouver des organes de presse dominés
par un seul groupe ethnique, ce qui reflète parfois les origines ethniques de leurs
propriétaires ou de leurs dirigeants. «Il y a certains postes qui semblent réservés
aux gens de certaines régions», a déclaré un panéliste.

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BAROMÈTRE DES MÉDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2018

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