Cameroon
le seul et unique décideur. Au journal « The Post », la pratique est
semblable à celle de “l’Effort Camerounais”. Les journalistes sont
censés avoir fait lire leurs articles par d’autres collègues avant la
publication desdits articles. Les articles figurant sur la page de couverture sont démocratiquement choisis.
Au Cameroun, il est quotidiennement demandé aux journalistes de
trouver un code qui régule la pratique de la profession. Mais aucun
effort ne semble être fait de la part des professionnels des médias.
Pour une chose, ils ne sont pas unis. En fait, au Cameroun les journalistes appartiennent à deux camps - ceux qui sont pro-gouvernementaux et ceux qui sont considérés comme de l’opposition.
Les journalistes camerounais semblent avoir leurs propres codes. Ils
couvrent des événements si les organisateurs les transportent sur
les lieux de l’événement et assurent les frais du transport retour.
Ceux qui se rendent sur les lieux avec leurs propres moyens traînent
toujours dans les parages pour essayer de savoir si les organisateurs
ont “quelque chose” pour eux. La plupart de ces personnes désormais appelées “ journalistes Hilton “ publient rarement des articles
sur les événements qu’ils sont censés avoir couverts. Ceux qui le font
envoient habituellement les factures aux organisateurs des événements, car ils (“les journalistes du Hilton») se font passer pour les
directeurs de publication. Parfois, les directeurs de publication de
journaux disent ouvertement à leurs reporters de demander les frais
de transport et même de l’argent aux organisateurs d’événements.
La poignée de journalistes, qui consentent un effort pour le respect
des normes professionnelles, font des sacrifices financiers énormes,
car ils doivent, entre autres choses, payer pour leur transport sur
les lieux des événements.
Notes individuelles:			

2, 3, 2, 2, 2, 2, 2, 1, 2, 1

Moyenne: 				

1,9

Le Baromètre des Média Africains - Cameroon 2008

			

77

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