Cameroon BAROMÉTRE DES MEDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2008 Secteur 1: 1.1 La liberte d’expression, notamment la liberte des medias, est effectivement protegee et promue. La liberté d’expression, y compris la liberté des médias, est garantie dans la constitution et protégée par d’autres lois. ANALYSE “Le préambule de la constitution de la République du Cameroun stipule: “la liberté de communication, la liberté d’expression, la liberté de la presse…sont garantis dans les conditions fixées par la loi. ”. Cette liberté est accentuée par la loi de 1990 sur la communication sociale. En effet, l’article 1 des dispositions générales de la loi sur la communication sociale promulguée au Cameroun en 1990 garantit la liberté de la presse. L’article 2 (1) de cette loi de 1990 stipule que la liberté de communication s’applique à toutes les formes de communication. À l’heure actuelle, il n’existe pas de textes de loi en contradiction avec les dispositions de la Constitution ou la loi de 1990 sur la communication sociale. En fait, au Cameroun, il n’existe pas de loi sur la diffamation pénale ou la diffamation. La loi sur la liberté de communication sociale définit les voies civiles de recours pour les cas de diffamation par voie de presse, en indiquant dans la section 1, article 52, que “le directeur de publication d’un organe de presse est tenu de publier, dans le prochain numéro de son journal, chaque rectification qui lui a été adressée par un dépositaire de l’autorité publique en relation avec ses fonctions qui ont été rapportées par erreur. L’article 53 de la même loi précise les obligations des journaux de fournir un droit de réponse. L’article 57 définit les obligations des médias audiovisuels de fournir un droit de réponse. Ainsi, la constitution de la République du Cameroun et la loi de 1990 sur la communication sociale garantissent et protègent la liberté d’expression, y compris la liberté des médias. Toutefois, le problème se pose au niveau de la mise en œuvre. Par exemple, le texte d’application des médias audiovisuels du secteur privé n’a été adopté qu’en 2000, soit dix ans Le Baromètre des Média Africains - Cameroon 2008 47