SECTEUR 3

3.6 L’indépendance éditoriale du diffuseur public/
d’Etat de toute influence politique est garantie par la
loi et appliquée.
La loi spécifique 2004, garantit l’indépendance éditoriale du diffuseur public en
ses articles (5, 4, 6) mais le panel estime qu’elle n’est pas appliquée. Les droits
et devoirs du diffuseur public sont fixés par le Cahier des Charges attaché
à chaque convention d’exploitation passée entre l’Etat et le diffuseur. Les cas
d’ingérences politiques constituent la règle même si ce problème n’est guère
adressé publiquement.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.1 (2009: 2.6)

3.7 Le diffuseur public/d’Etat est financé de manière à
le protéger contre toute ingérence arbitraire dans son
budget, et contre toute pression commerciale.
Le financement du diffuseur public repose d’une part sur les redevances qui
s’élèvent à 300 millions de CFA par mois (environ 458 015 euros qui correspondrait
à la masse salariale). Elles sont directement reversées à la RTI. Une autre partie
provient d’un budget de l’Etat décidé par le Ministère de l’Economie et des
Finances. Le reste du financement résulte des parts publicitaires.
Les panélistes expliquent qu’il n’existe aucune transparence sur les revenus de
la RTI mais le personnel a souffert d’une forte réduction d’effectifs (de 800 à
324 employés). L’un des panélistes commente que pour survivre la RTI va
« devoir gagner des parts de marché de la publicité, surtout aux portes de la
libéralisation ». En conséquence, la chaine a déjà de plus en plus recours aux
émissions sponsorisées même pour les programmes éducatifs ou sur les Droits
de l’Homme.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS COTE D’IVOIRE 2012

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