SECTEUR 1

1.10 L’Etat ne cherche pas à bloquer ou à filtrer le contenu d’Internet à moins qu’il n’y ait des dispositions
légales qui servent des intérêts légitimes et qui sont
nécessaires dans une société démocratique.
Les panélistes sont unanimes « il est nettement plus facile d’ouvrir un site Internet
que de créer un journal en Côte d’Ivoire! ». L’Etat n’intervient pas de manière
illégitime dans ce domaine et selon le panel aucun site web n’a été fermé jusqu’à
ce jour.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

4.9 (2009 = 4.9)

1.11 La société civile en général, et les groupes de pression des médias défendent activement la cause de la
liberté des médias.
Seuls les groupes de pression médiatiques existent en Côte d’Ivoire - parmi les plus
importants le GEPCI (Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire) et le
SYNAPP-CI (Syndicat National de la Presse Privée de Côte d’Ivoire). D’ordinaire, ils
soutiennent les cas judiciaires des médias mais le panel estime qu’il est prématuré
de parler de ‘synergie’.
Quant à la société civile, elle épaule la cause de la liberté des médias -consciente
de la défense de ses propres intérêts- mais elle hésite encore à se positionner de
manière proactive voire, il lui arrive d’être parfois indifférente.
Les membres du panel aspirent donc à plus de synergie entre société civile,
groupes de pression et victimes des médias.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS COTE D’IVOIRE 2012

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