SECTOR 1 1.9 Les sites web et les blogs ne sont pas tenus d’être déclarés ou d’obtenir une autorisation préalable des pouvoirs publics. Aucun texte ne fait obligation aux propriétaires de sites et aux « bloggers » de solliciter une autorisation préalable. Pourtant, des sites produisant des informations et des opinions sont parfois « d’une virulence extrême » selon l’un des panélistes. Cette indulgence peut s’expliquer par le fait que le taux de pénétration d’Internet est très faible en Algérie. (Voir indicateur 2.9). Néanmoins, une loi portant règles particulières relatives à la prévention et à la lutte contre les infractions liées aux TIC a été adoptée fin juin 2009. ...des sites produisant des informations et des opinions sont parfois « d’une virulence extrême » Scores: Notes individuelles: 1 Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur. 2 Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère indicateur. 3 Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour être véritablement évalués. 4 Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère indicateur. 5 Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et ce depuis un certain temps. Moyenne de l’indicateur: 4.7 1.10 L’Etat ne cherche pas à bloquer ou à filtrer le contenu d’Internet à moins qu’il n’y ait des dispositions légales qui servent des intérêts légitimes et qui sont nécessaires dans une société démocratique. Outre le fait que l’Etat ne manifeste aucune volonté politique de bloquer ou de filtrer le contenu d’Internet, il semble qu’il n’en ait pas les moyens techniques et juridiques. L’un des panélistes résume ainsi la situation : « nous sommes protégés par le retard technologique de l’Algérie ». En l’absence de dispositions légales visant à protéger les intérêts légitimes et le caractère démocratique de la société face à certains effets pervers d’Internet, l’un BAROMETRE DES MEDIAS EN AFRIQUE ALGÉRIE 2009 23