Tchad
Au sein de l’Université de N’Djaména existe un département de communication qui forme des journalistes et des conseillers en communication d’entreprises, etc. L’Etat n’encourage pas les formations
continues. Certains organes de presse recherchent des bourses de
formation qui donnent des opportunités de formation sur place ou
à l’extérieur (Cameroun, Niger, etc.). Dans les organes de presse
privée, la difficulté réside dans le fait que les journalistes ne sont
pas stables dans les rédactions : les organes de presse offrent des
opportunités et des relations qui sont utilisées comme tremplin par
les reporters pour s’offrir des bourses ou d’autres emplois.
Si avant l’exploitation du pétrole, les salaires étaient acceptés,
l’avènement de l’exploitation pétrolière a créé une hémorragie du
personnel. Il y a des possibilités d’envoyer des agents en formation
mais ceux-ci quittent les organes au retour de leur formation (les
textes de la nouvelle convention collective exigent que l’employé
reste dans son entreprise pendant au moins la durée de sa formation). Ce qui apparaît très peu sécurisant mais cette disposition
est inspirée du code du travail tchadien qui est très favorable à
l’employé. Une solution peut-être trouvée à ce problème si l’on
veille à créer des conditions d’une séparation à l’amiable entre les
deux contractants. Dans le public, certains envois en formation ne
s’inscrivent pas dans une politique d’évolution des institutions et
ressemblent à des cadeaux faits aux agents. Ce qui ne permet pas
bien souvent une amélioration de connaissances.
NOTES
Notes individuelles :

3, 4, 3, 4, 3,4, 3, 3, 3, 4

Moyenne :

3,4

36

Le Baromètre des Média Africains - Tchad 2007

Select target paragraph3