Tchad
4.7.

Les propriétaires des médias privés n’empiètent pas
sur l’indépendance éditoriale

ANALYSE :
D’une manière générale, les propriétaires des médias n’empiètent
pas sur l’indépendance éditoriale.
NOTES
Notes individuelles :

4, 3, 3, 3, 2, 4, 3, 2, 2, 4

Moyenne :

3,0

4.8.

Les niveaux de salaires et les conditions générales de
travail des journalistes et des autres professionnels de la
communication sont appropriés pour décourager la
corruption

ANALYSE :
Les niveaux de salaire sont faibles et ne mettent pas les journalistes à l’abri des tentations. Dans le public, les pigistes (le niveau
minimum du baccalauréat) n’ont que le SMIG (30 000 Fcfa). Des
démarches ont été entreprises en vue de l’adoption d’un statut
particulier des professionnels des médias publics. Elles n’ont pas
abouties. A partir de janvier 2008 le personnel de l’ONRTV discutera de la signature d’une convention collective. Aujourd’hui les
journalistes du secteur public reçoivent une indemnité de 50 000
Fcfa. Les journalistes nouvellement recrutés perçoivent environ 100
000 Fcfa. Les radios privées ont parfois un personnel pléthorique
qu’elles ont de la peine à prendre en charge. Le statut des radios
privées mérite d’être clarifié (radios associatives, communautaires
ou commerciales) pour qu’une situation salariale soit faite pour les
personnels permanents de ces radios.
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Le Baromètre des Média Africains - Tchad 2007

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