Tchad pays est l’arabe littéraire. Certains journaux ont été publiés dans cette langue, mais ils n’ont pu survivre à cause du nombre limité de Tchadiens sachant lire l’arabe littéraire. L’extrême faiblesse du réseau de voies de communications limite l’accès de la majeure partie de la population des zones rurales à l’information. Tous les journaux réunis ne tirent pas 30 000 exemplaires par semaine. L’un des problèmes majeurs reste l’absence d’un système efficace de distribution et de recouvrement. NOTES Notes individuelles : 3,1, 1,1, 2, 2, 1, 1, 1, 2 Moyenne : 1,5 2.4. La législation sur la communication audiovisuelle a été adoptée et est appliquée et prévoit un environnement favorable aux programmes publics, commerciaux et communautaires ANALYSE : La législation existe mais certaines dispositions ne jouent pas en faveur de son efficacité. Notamment la redevance exigée des stations de radios et télévisions est très élevée alors que l’aide à la presse instituée depuis 1994 n’a été versée que deux fois et partiellement. Compte tenu de cela, les organes ont porté leur préférence pour une aide indirecte en invoquant par exemple le respect de la Convention de Florence et le Protocole de Nairobi ratifiés par la plupart des Etats africains et qui recommandent la détaxe des intrants dans la production des produits intellectuels et culturels dont les médias. Ce qui aurait pu aider à une réduction des coûts de production des organes grâce à la détaxe sur les consommables. 12 Le Baromètre des Média Africains - Tchad 2007