SECTEUR 4 centres de formation. La formation en journalisme est également dispensée par un nombre croissant d’institutions de formation privées, autorisées au cours des dernières années. Parmi les plus connues figurent : l’Institut Supérieur de Métiers de l’Audiovisuel (ISMA) ; l’Ecole Supérieurs d’Administration, d’Economie, de Journalisme et de Métiers Audiovisuel (ESAE) ; la Haute Ecole du Commerce et de Management (HECM) ; l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) ; et les Cours SONOU (LCS). Un bon nombre d’étudiants béninois poursuivent encore des formations en journalisme à l’étranger, notamment au Sénégal et dans certains pays d’Europe. Des opportunités de formation continue sont également disponibles pour les journalistes en exercice. Depuis quatre ans, une initiative connue sous le nom de Café Média Plus organise des entretiens professionnels hebdomadaires afin de perfectionner les compétences des journalistes et de les tenir au courant des évolutions du métier. De temps en temps, des séminaires financés par des donateurs offrent des formations spécialisées et thématiques aux journalistes sous forme de séminaires et d’ateliers, dans le pays ou à l’étranger. Certaines initiatives ont conduit à la production de manuels (dont certains sur la sécurité) que les journalistes continuent d’utiliser quotidiennement. Ces efforts complètent la formation et le mentorat internes permettant aux journalistes débutants d’apprendre de leurs collègues plus expérimentés. Notation: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne: ✓✓✓ ✓ ✓ ✓ ✓✓✓ ✓ ✓ ✓ 3.6 (2007 = 5.0; 2009 = 4.9; 2011 = 3.3; 2014 = 3.4) 4.8 L’égalité des chances, quels que soient la race ou l’ethnie, le groupe social, le sexe, la religion, les handicaps physiques et l’âge, est promue dans les organes de presse Un intervenant a cité une étude selon laquelle les femmes journalistes travaillaient à la télévision plus que dans tout autre média. Cela s’explique par la préférence de la plupart des femmes journalistes pour la télévision. Cela explique aussi en partie pourquoi il y a moins de femmes dans les rédactions des journaux. Il existe également une disparité entre les rubriques couvertes par les femmes et celles laissées aux hommes. De manière générale, les femmes s’intéressent davantage 47 BAROMÈTRE DES MÉDIAS AFRICAINS BÉNIN 2018