SECTEUR 4 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.4 (2010:2.9; 2008:2.7; 2006:2.7) 4.5 Les journalistes et les maisons de presse sont intègres et ne sont pas corrompues. A entendre le panel, la corruption est une réalité indéniable dans le milieu des médias. Sous ses multiples formes et dans ses différentes magnitudes, elle touche tous les échelons de l’entreprise de presse. Mais, de ses différentes expressions, c’est la pratique du « per diem » qui est la plus sujette à controverse au sein du panel. Une partie des participants est convaincue que ces gratifications accordées aux journalistes pour la couverture des évènements, souvent sous prétexte de remboursement du transport, ne sont rien de moins que de la corruption. L’autre partie des intervenants trouve qu’on ne peut parler de corruption dès lors que ces libéralités sont inscrites au budget de l’évènement ou que les journalistes sont invités au même titre que les autres participants. Il s’y ajoute, selon certains avis, que l’on ne peut juger les journalistes des grands groupes de presse – dotés d’un minimum de moyens, notamment pour assurer le transport de leurs reporters – avec autant de rigueur que ceux des petites structures, particulièrement les radios communautaires. Mais, un intervenant rappelle que s’il y a des entreprises de presse et des journalistes corrompus, c’est qu’il y a également des corrupteurs. A ce propos, il cite des propos prêtés à un membre de la société civile selon lesquels les organisateurs connaissent les journalistes et savent comment s’y prendre avec eux. La corruption provient également des milieux économique, politique et religieux. 56 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS SENEGAL 2013