SECTEUR 3

Par conséquent, la RTS n’est pas à l’abri de l’influence du commercial. C’est
ainsi que le diffuseur public en est réduit, parfois, à proposer à son public des
évènements privés sponsorisés (soirées dansantes, dîners de gala, etc.), en
direct. Le diffuseur public a également pris le parti d’encourager les productions
extérieures rémunérées sur les recettes publicitaires générées à la diffusion.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.5 (2010:2.1; 2008:n/a; 2006:n/a)

3.7 Le diffuseur public/d’Etat offre diverses formules
de programmation qui prennent en compte tous les intérêts, y compris le contenu local et des programmes
d’intérêt public de bonne qualité.
La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise fait figure de modèle, de ce point de vue.
Le panel salue les progrès constants réalisés par la chaîne publique qui a atteint
le seuil des 60% de contenus locaux, « au point que les télévisions privées les
imitent et les copient ». Selon un panéliste.
Une voix discordante dans le groupe objecte que la RTS s’inspire également des
autres. Là-dessus, l’un des participants au panel reconnait un cas unique de reprise
d’un concept d’émission d’une télévision privée, «et le résultat est lamentable»,
conclut-il.
Il reste, selon un autre panéliste, qu’on note un glissement tendanciel vers la
commercialisation des programmes de la RTS, liée à la question du financement
du service public de radiodiffusion télévision. A la décharge du diffuseur public,
une panéliste explique que bien qu’elle soit un service public, les programmes
ont un coût.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS SENEGAL 2013

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