SECTEUR 4 En 2009, les journalistes et leurs employeurs ont signé une convention collective, qui a fixé le salaire minimum pour les journalistes de la presse privée à 90.000 FCFA (137 euros). Mais les termes de la convention sont largement ignorés. Néanmoins, quelques maisons de presse telles que, «La Semaine Africaine», «TOP TV», «Les Dépêches de Brazzaville», «ES TV», «MNCOM» respectent cette convention et il y en a d’ailleurs qui ont négocié des contrats avec leurs employés avec des émoluments supérieurs aux taux indiqués dans la convention collective. La Convention est également sollicitée dans la résolution des différends entre le journaliste et son employeur. Dans l'ensemble, les journalistes ne sentent pas leur sécurité assurée. Le siège de la télévision publique est gardé par des éléments de la garde républicaine, une unité d'élite militaire responsable de la sécurité du président de la République. Mais les journalistes ont le sentiment que les gardes sont là plus pour les espionner que pour les protéger. Même les employés sont régulièrement fouillés quand ils pénètrent dans le bâtiment. Les conditions de travail sont généralement mauvaises, avec peu d’organes de médias offrant de bonnes installations et des bureaux. La télévision et radio d'Etat font l’exception. Elles ont aménagé en 2009 dans un nouveau bâtiment, avec de meilleurs bureaux, stations de travail et ordinateurs. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.9 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS République du Congo 2013 53