SECTEUR 4

services qu’elles offrent, ce qui contribue ainsi à rehausser les normes de leurs
organisations, » a fait remarquer un panéliste. Par conséquent, les journalistes
recherchent, de leur propre initiative, une formation plus poussée. Certains le
font discrètement parce qu’ils ont peu de chance d’obtenir un congé d’études et
pourraient perdre leurs emplois.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.7 (2008=3.6 ; 2011=4.5)

4.8 L’égalité des chances sans distinction de race ou
d'origine ethnique, de groupe social, de genre / sexe,
de religion, d’handicap et d’âge est promue dans les
organes de presse.
Un nombre croissant de femmes s’inscrivent dans des écoles de journalisme
aujourd’hui au Cameroun. De nombreux directeurs d’écoles de journalisme sont
catégoriques sur le fait qu’ils comptent plus de femmes que d’hommes dans
leurs programmes. Selon eux, cette tendance peut s’expliquer par de nombreuses
raisons, notamment l’augmentation globale du nombre de filles qui terminent
des études pré-universitaires. Le développement du secteur de l’audiovisuel au
Cameroun – qui semble être le média de choix de nombreuses diplômées – est
un autre facteur important. Les développements intéressants dans les médias
électroniques attirent aussi plus de candidates.
Cependant, ce développement positif concernant le nombre de filles dans les
médias se limite aux quatre murs des classes de journalisme. Les hommes sont
toujours beaucoup plus nombreux que les femmes dans les salles de rédaction, en
partie parce que les femmes préfèrent généralement les emplois de communication
au journalisme. Même si les chiffres sont de plus en plus en faveur des femmes,
celles qui deviennent journalistes sont loin d’obtenir les mêmes opportunités que
les hommes en termes de visibilité, et au bout du compte de promotion, compte
tenu des histoires qu’elles couvrent. Un panéliste a déclaré que bien que l’on ne
puisse pas contester les chiffres, la partie cachée de l’histoire dont on ne parle pas
souvent – en particulier les femmes journalistes elles-mêmes - est « leur propre
préférence pour les sujets plus « léger » comme la santé, l’éducation et le genre

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014

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