SECTEUR 3 3.2 L‘audiovisuel est régulé par un organe indépendant suffisamment protégé par la loi contre les ingérences, et dont le conseil n’est pas dominé par un parti politique particulier et dont les membres de conseil sont nommé -de façon ouverte- en concertation avec la société civile. Le Cameroun ne possède aucun organe de réglementation de la radiodiffusion. En l’absence d’un tel organe, le Conseil National de la Communication (CNC) est souvent considéré comme l’organe de réglementation du secteur et reçoit habituellement les plaintes du public. Bien que la majorité des membres du CNC soit des journalistes, il n’est pas considéré comme indépendant parce que ses membres sont nommés par le chef de l’État, souvent sans grande consultation. Cet organe manque aussi d’indépendance financière et ses membres ne jouissent d’aucunes garanties concernant leurs fonctions. Le renouvellement de son mandat est à la discrétion du chef de l’État. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.0 (2008=n/a ; 2011=1.2) 3.3 L'organe qui régule les services d’audiovisuel, et les licences, le fait dans l'intérêt public et assure l'équité et la diversité des points des vues représentant la société dans son ensemble. En septembre 2014, le Conseil National de la Communication a publié un document décrivant les procédures et les étapes relatives à la réception et au traitement des plaintes médiatiques par le conseil. Ce document a été élaboré alors que le conseil était l’objet de critiques l’accusant de suspendre arbitrairement les organes de presse et de sanctionner les journalistes sans application régulière de la loi. Ce document cherchait à rendre le processus plus transparent. 46 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014